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Roger Puget

Roger, Marcel PUGET dit « Felix 727 »

Naissance: Né le 23 janvier 1921 à Boussières

Décès: 26 septembre 1943 à la citadelle de Besançon

Statut: Fusillé

Domicile: Boussières

Métier: Agriculteur

Parents: Agriculteurs

Rôle dans la résistance: (dès avril 1943) Attentats : 27, 29

Arrestation: Arrêté le 2 juillet 1943 à Boussières par la Sipo-SD

Condamnation: A la peine mort

Exécution: 26 septembre 1943 à 8h10 à la citadelle de Besançon

Décorations: Médaille militaire + Médaille de la Résistance + Croix de guerre + mention « Mort pour la France »

Extrait du jugement du tribunal militaire

L'accusé Roger PUGET est de 7 ans plus jeune que son frère Marcellin PUGET. Il est célibataire et travaille dans l'exploitation agricole de ses parents à Boussières. En mai 1943, l'accusé rencontra de nuit plusieurs cyclistes dans le village parmi lesquels il reconnut les accusés ROTHAMER et RETROUVEY. Le lendemain il entendit parler de l'explosion d'une écluse près de Thoraise et alla trouver ROTHAMER qui lui expliqua qu'il était membre d'une organisation de résistance et qu'il avait pris part à l'attentat. ROTHAMER invita l'accusé PUGET à s'enrôler dans l'organisation. Tout d'abord il refusa, mais quelques jours après il donna néanmoins suite à une deuxième invitation et se rendit avec ROTHAMER et RETROUVEY à Osselle, le 10 juin 1943, afin de faire sauter l'écluse n° 57, conformément aux instructions de SIMON. PUGET coupa la ligne téléphonique et aida à placer une grenade. Il savait que le but était d'interrompre la navigation fluviale en vue de porter préjudice à la conduite allemande de la guerre. Il était porteur d'une grenade à main, afin de se défendre contre les poursuivants éventuels.

L'accusé prit également part à un deuxième attentat le vol des tickets d'alimentation à Torpes (n°29). Il montait la garde, armé d'un revolver, à environ 1 kilomètre de Torpes.

L'accusé reçut, sans l'apprendre exactement, le nom de "Félix". Après son entrée dans le groupe, son frère se tint complètement à l'écart par peur selon l'avis de l'accusé.

Lettre à ses parents

à Monsieur Puget Henri, à Boussières.

            Bien chers Parents,

            Je vous embrasse bien fort tous. Je pense que vous allez très bien tous. Vous embrasserez bien les petits de Bobo, ainsi que Juliette et ses parents, la Louise, Auguste, la mère Ploux, les oncles, tantes, enfin toute la famille et les copains.

            Nous sommes quatre condamnés à mort à la même table, Lintin, Roussey, Georges et moi.

            Je termine en vous embrassant fortement,

            Adieu.

Vive la France !

Roger PUGET.

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