Après la brutale vague d'arrestation début juillet 1943, où 18 membres du groupe sont arrêtés par la Sipo-SD, douze membres restent libres. Ils sont pour la plupart inquiétés par les services de renseignements et sur le point d'être arrêtés par les Allemands mais ils réussissent avec beaucoup de chance à se faufiler sous leur nez. Prenant conscience de la menace qui pèse sur eux, ils se méfient et se cachent dans les bois, dans les granges de patriotes ou même regagnent la Suisse. Les Allemands, afin d'éradiquer complétement la résistance dans la région de Besançon, continuent de les traquer sans relâche. Pour cela, ils reçoivent l'aide du Ministère de l'intérieur français qui émet un avis de recherche pour chacun des membres recherchés avec leur description physique et une photographie.

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Bois de LARNOD - automne 1943 : Quatre rescapés du groupe Guy MOCQUET. De Gauche à droite, André LIGIER, Raymond TOURRAIN, Gabriel ECARNOT, Paul LIGIER, photographiés quelques jours après l’exécution de leurs camarades.

Source : Musée de la résistance et de la déportation de Besançon (côte : 01400)

 

 

 

 

 

 

 

Heureusement, par la suite aucun ne se fait arrêter et ceux-ci vont décider de poursuivre leur combat pour la libération de la France. En effet, quelques-uns intègrent le réseau de renseignements de l'Est de la France appelé réseau GILBERT et franchissent la frontière suisse pour échanger des informations. D'autres s’engagent dans des groupes de résistance de la région ou dans des maquis et continuent à mener des attentats contre l'occupant. Certains craignant pour leur vie, préfèrent se réfugier en pays neutre, la Suisse. Mais pour la plupart vers la fin de la guerre, ils participent activement aux derniers combats pour la libération de la France en s'engageant dans l'armée.

 

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Voici les douze membres non-arrêtés, leur biographie est visible en cliquant sur la personne concernée.

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