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Jacques Michelot

Jacques, André, Eugène MICHELOT dit « Marc 729 »

Naissance: Né le 2 juillet 1926 à Besançon

Décès: 9 décembre 1977 (51 ans)

Statut: Déporté revenu - Nacht und Nebel

Domicile: Quartier Velotte à Besançon

Métier: Élève à l'Ecole d'HorIogerie (mécanicien de précision)

Parents: Père est adjudant-chef retraité

Rôle dans la résistance: Attentats : 15, 20 b

Arrestation: Arrêté le 2 juillet 1943 à la « Renaudine » (ferme isolée)

Condamnation: A huit ans de prison

Transport: I.213 (parti de Paris le 18 mai 1944)

N° 14968

N° 101795

Décorations: Médaille militaire + Croix de guerre + Légion d'honneur

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Points de passage 

Départ

La Butte

Fresnes

KL Natzweiler

Dachau

Extrait du jugement du tribunal militaire

Le jeune accusé MICHELOT n'avait que 17 ans le jour de son arrestation. Après la fréquentation de l'école primaire il apprit le métier de mécanicien de précision et après un apprentissage de 3 ans, fut occupé comme aide dans l'agriculture. Son père est adjudant-chef retraité et demeure à Besançon, à la Grette.

L'accusé fut invité par un ouvrier agricole de 22 ans, Maurice ANDREY à entrer dans une organisation gaulliste. ANDREY lui expliquait que les Français lui seraient plus tard reconnaissants s'il prenait aussi part à des actes de sabotage. En outre, il mentionna que pour chaque participation, une prime de 1 000 à 2 000 francs serait versée et se laissa ainsi tenter par la perspective de l'obtention de primes ; il s'enrôla dans le détachement "Guy Mocquet" où il portait le nom de "Marc". Cependant en dehors de ce motif matériel, le motif idéal de venir au secours de la Patrie jouait aussi un rôle chez lui. Il prit part plusieurs fois à des réunions du détachement et apprit ainsi des détails sur l'activité de ce groupe. On lui déclara également que cette activité ne devait pas être révélée et que les traîtres auraient à subir de graves désavantages. L'accusé a pris part aux attentats contre le fort de Montfaucon dans la nuit du 15-16 avril 1943 (n° 15) et la conduite de haute tension près de Chateaufarine, le 7.5.1943 (n° 20 b). Dans les deux cas, il était porteur d'une grenade à main en vue de pouvoir se défendre. À Montfaucon, il avait ordre de veiller sur les bicyclettes et, après suppression des deux sentinelles, d'aider au transport des explosifs. À Châteaufarine, il était également de garde.

MICHELOT voulait également prendre part au vol de tickets d'alimentation à Boussières, mais une blessure qu'il s'était attirée lui-même l'en empêcha. C’est-à-dire que, lorsque le soir précédent, il voulut, dans une cabane forestière où le groupe déposait ses armes et explosifs s'emparer d'un revolver, un coup partit et le blessa. Il fut arrêté dans cette cabane quelques jours plus tard et avait le revolver chargé à portée de la main à côté de lui sur la couchette.

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